Star Wars – La Haute République – Convergence – Zoraida Cordova

L’ère de l’exploration bat son plein. Les Jedi sillonnent la galaxie pour mieux comprendre la Force ainsi que tous les êtres qu’elle relie. Pendant ce temps, la République, dirigée par ses deux Chanceliers, cherche à unir les mondes au sein d’une communauté de plus en plus vaste.
Sur Eiram et E’ronoh, deux planètes en orbite proche, la haine qu’éprouvent ces deux mondes l’un pour l’autre alimente un conflit croissant qui menace d’enflammer jusqu’aux systèmes alentours. Le dernier espoir de paix se présente lorsque les héritiers des familles royales des deux mondes projettent de se marier.
Avant qu’une paix durable ne puisse s’installer, une tentative d’assassinat contre le couple fait basculer de nouveau Eiram et E’ronoh dans la guerre totale. Afin de sauver ces deux mondes, le Chevalier Jedi Gella Nattai se porte volontaire pour démasquer le coupable tandis que la Chancelière Kyong dépêche son propre fils, Axel Greylark, pour représenter les intérêts de la République.

Convergence est le premier roman adulte de la phase 2 de la Haute République.

Deux planètes qui s’affrontent depuis des années en oubliant parfois pourquoi ( comme les clans corses dans Asterix) , des émissaires Jedi pas toujours appréciés et un Chancelier qui tentent de régler le conflit, des complots, des rancoeurs. Voilà un cocktail qui s’annonçait explosif.

Dans l’ensemble, ce roman tient ses promesses parce que les rebondissements sont nombreux et que les surprises ne manquent pas. Pourtant ce qui fait la force de ce Star Wars c’est que cette histoire se tient toute seule sans attache réelle avec le reste de la phase 1. L’idée de deux planètes totalement différentes est très ingénieuse : l’une est quasi désertique et l’autre est aquatique. Surtout, j’ai apprécié la manière dont l’autrice laisse du temps à ses personnages qui sont loin d’être monolithiques. Les deux principaux protagonistes, la Jedi Gella Nattai et Axel Greylark, le fils de la chancelière sont attachants chacun à leur manière. Ils ont tout deux un passé trouble et donc des réactions parfois imprévues.

Décidément, l’idée de raconter la Haute République permet de voir Star Wars d’un œil neuf avec des personnages neuf et c’est rafraichissant. D’ailleurs, ce roman ferait un bon film même si l’enjeu n’est pas vital pour la galaxie. Ce n’est pas du grand Star Wars mais c’est un bon Star Wars et c’est déjà pas mal.

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