Depuis des siècles les Chevaliers radieux ont abandonné Roshar. Seules leurs armures et leurs armes divines sont restées et les hommes se font une guerre sans merci pour les posséder.
Dans ce monde plein de tumulte un jeune soldat , Kaladin tente de survivre aux furieuses batailles des Plaines Brisées tandis que Dalinar Kholin cherche un but à sa vie de chef des armées en s’inspirant de textes anciens qui le projettent dans un lointain passé.
Loin de toute cette fureur, Shallan étudie la magie des pierres et fait des dangereuses découvertes. Pendant ce temps là, un mystérieux tueur aux pouvoirs magiques époustouflants sévit dans l’ombre de son mystérieux maître.
Le moins qu’on puisse dire c’est que Sanderson ne joue pas petit bras avec cette saga. Il annonce 10 tomes ! Comme dans Fils-des-Brumes, il invente un monde nouveau, vaste avec une histoire riche dont il dévoile les mystères avec parcimonie. Il crée aussi une nouveau système de magie spectaculaire activée par des pierres précieuses. Il l’a dit en interview, les systèmes de magie, c’est son dada.
Les personnages sont toujours au cœur de l’histoire avec des retours sur leur passé. J’ai une petite préférence pour Kaladin qui est au bord du gouffre et qui remonte la pente pas à pas. On suit leur passions, leurs doutes à travers de scènes étonnantes d’invention (les équipes de ponts) et ces gros pavés de près de 800 pages sont avalés à vitesse grand V. Il y a bien sûr deux ou trois baisses de régime mais on sent une accélération des intrigues vers la fin qui nous emporte et nous laisse pantelants en attendant la suite.
En ce qui me concerne, je considère que Brandon Sanderson est un grand de la fantasy et cette saga est bien lancée.
Tome 1 du cycle : Les Archives de Roshar
Partie 1 de La Voie des Rois
ISBN : 978-236051037-5
Éditeur : Le Livre de Poche
Pages : 763
Tome 2 du cycle : Les Archives de Roshar
Partie 2 de la Voie des Rois
ISBN : 978-236051072-6
Pages : 667
Pour moi ce n’est pas une révélation mais ça peut l’être pour certains : George R.R. Martin est aussi bon dans les textes courts que dans les textes longs. J’en avait eu un premier aperçu avec Le Volcryn, paru lui aussi chez Actu SF et j’en ai la confirmation avec ce Dragon de Glace qui comprend quatre nouvelles. Les deux premières relèvent de la Fantasy et les deux autres du fantastique.
Le Dragon de Glace raconte l’histoire d’une petite fille pas comme les autres (elle est renfermée sur elle même et amoureuse de l’hiver) qui est, de part sa différence, rejetée par sa famille. A l’occasion d’une guerre elle va dévoiler à tous des pouvoirs étonnants. Ce texte, assez classique, m’a captivé par son coté poétique et mélancolique.
Dans les Contrées Perdues nous fait découvrir un personnage étrange : Alys la Grise, une magicienne chez qui on vient chercher ce qu’on ne trouve pas ailleurs. C’est ce que fait le champion de la reine qui pense demander l’impossible et pourtant… On va donc suivre la quête assez déroutante de la magicienne.
Les deux autres nouvelles abordent le fantastique « à la Stephen King » . Deux histoires qui instillent un malaise assez jouissif chez le lecteur. Dans L’homme en forme de poire, une jeune femme est obsédée par son étrange voisin au corps en forme de poire. Elle se laisse entrainer dans une sorte de folie , une hantise malsaine. Un texte qui laisse des traces et qui a obtenu le prix Bram Stocker.
Portrait de Famille (prix Nébula) est l’histoire le plus proche du style King avec cet écrivain qui se retrouve confronté a ses personnages à travers différent tableaux que sa fille lui envoie. Un récit mené de main de maitre.
Voilà qui conclut en beauté ce livre bluffant qu’il fait découvrir une autre facette de l’auteur du Trône de Fer.
Auteur : George R. R. Martin
Editeur : Actu SF
Couverture : Andrew BRASE
200 pages
ISBN : 978-2-917689-29-5
Alors qu’Ambrosius commande une deuxième tournée, un vieil homme entre dans la taverne et se précipite sur son voisin qui n’est autre qu’ Honorius le magicien.
– Vous qui êtes magicien, vous est-il possible de lever une malédiction qui me frappe depuis 40 ans ?
– Oh oui, pas de problème, mais il faut me donner la phrase exacte qui a mis le sort en place.
Sans hésiter, le vieux répond :
– Je vous déclare maintenant mari et femme.
Dans une capitale sinistre, Luthadel, sur laquelle des cendres tombent en permanence et ou la nuit personne n’ose s’aventurer dehors à cause des brumes impénétrables, le Seigneur Maitre régne sans partage. Il est là depuis 1000 ans, aux commandes de son Empire, entouré de nobles qui profitent de la vie tandis que les skas, des esclaves , souffrent et endurent mille maux au quotidien. Toute rebellion est réprimée sévèrement par les terribles Inquisiteurs.
Vin, une jeune voleuse, fait la connaissance de Kelsier, le plus grand voleur ska de l’histoire. Il l’entraine, avec une bande de malfrats talentueux dans un projet fou : renverser l’empire. Pour cela, Vin devra utiliser les pouvoirs de Fille-des-brumes, un genre de magie liée aux métaux, que Kelsier lui fait découvrir.
Avant d’attaquer ce roman, j’étais partagé entre envie et méfiance. Envie car Brandon Sanderson jouit d’une sacrée réputation. N’a t-il pas été choisi pour conclure la Roue du Temps que Jordan avait du abandonner pour cause de mort prématurée ? Méfiance car trop de compliments peuvent paraitre suspects, et nombre d’auteurs de fantasy américains m’ont bien saoulé ( Goodking et Jordan entre autres). De plus ce roman est recommandé par Robin Hobb qui avait aussi conseillé Le Don de Fiona Mc Intosh qui m’a bien déçu. Dernier à-priori négatif : c’est un gros pavé. Dans la fantasy c’est courant.
Toutes mes réticences se sont rapidement envolées.Car Sanderson maitrise tout : le monde qu’il a créé, l’intrigue, les personnages.
Le monde tout d’abord est simple et semble assez manichéen: un tyran, ses sbires et la noblesse d’un coté et les skas de l’autre. Mais tout va se compliquer subtilement au fur et à mesure tout le monde n’est pas blanc ou noir. Les luttes fratricides entre les différentes Maisons en témoignent. Le décors quant à lui , est digne de la Dark Dantasy, bien sombre, bien plombant.
Pour une fois, la magie sort un peu des sentiers battus avec cette intéraction avec les métaux. (Les nostalgiques de chimie 2000 seront contents) C’est bien joué et ça donne lieu à des scènes spectaculaires.
L’intrigue ressemble au début à un genre d’Ocean’s Eleven avec ce groupe de spécialistes qui se liguent pour piquer le trésor du Maitre Ultime. Mais tout dérape et on se retrouve dans un chaos qui réserve bien des surprises.
Autre point fort de ce roman, des personnages forts, étonnants, complexes. Vin, par exemple, que l’on voit s’ouvrir aux autres au fur et à mesure du récit ou Kelsier le voleur brillantissime et charmeur qui cache un passé sombre et douloureux ou encore Sazed, l’intello aux pouvoirs mystérieux. Et il y en a d’autres !
Et n’oublions pas le style de l’auteur, simple, clair et efficace. Pas de chichis et c’est tant mieux.
J’ai donc bien fait d’ouvrir ce premier tome d’une série qui en comprend (pour le moment) quatre. C’est un roman haletant, spectaculaire…brillant, tout simplement.
Auteur: Brian Sanderson
Editeur: Orbit
ISBN : 236051010X
Pages : 616
Couverture : Christian McGrath
Traduction : Mélanie Fazi
Que peut-on trouver dans le quatrième volume des Aventures de Zordar ? Certains se posent la question. La quatrième de couverture est sympa mais nous allons aller, si vous le voulez bien, dans le détail. Au fond des choses.
Ce qu’on trouve dans Zordar 4 :
Ce qu’on ne trouve pas dans Zordar 4 :
Vous voilà désormais bien éclairés et prêts a vous rendre dans les plus grandes librairies numériques (Amazon, FNAC, etc.) ou sur le site de L’ivre-Book pour télécharger ce tome 4 qui vous fera passer, je l’espère, un bon moment .
Le monde de Zordar 